On n'est pas en vacances. On ne fait pas le "tour-du-monde".
ON EST EN VOYAGE.
jeudi 23 octobre 2014
Un oeil sur les Canaries : La Gomera - Tenerife - Gran Canaria
On a laissé Madère redevenir toute petite à l’horizon avec l’envie
gourmande d’y retourner. On est partis sous voile, et bordel ce qu’on
est bien quand le vent est avec nous. Les étoiles qui s’étaient faites
rares et timides par les nuits de grosse lunes des semaines passées sont
revenues. On trace des lignes entre elles pour dessiner dans le ciel.
Quand je serai grande, je saurai le nom des étoiles, des nuages et
peut-être même des vagues. Pour le moment, je tente de rassembler mes
souvenirs d’observation céleste avec mon père. Et vu l’état de ma
mémoire de retraitée, j’écoute plutôt les histoires des coéquipiers.
en vrai c'est mieux
On
a vu un lever de lune déguisée en quartier d’orange flamboyant, et puis
encore des dauphins, du plancton phosphorescent, mais toujours pas de
rayon vert. Puis on a accosté à La Gomera, première île de l’archipel
des Canaries qu’on explorera.
J’insiste
auprès de Gilles depuis le départ pour qu’on fasse une escale à La
Gomera, tout ça principalement à cause d’une chanson de Féloche qui
parle de cette île et du silbo, langage sifflé employé par ses habitants
des hauteurs pour communiquer et résister.
Abalone au mouillage playa de Abalo
On gambade l’île, ses
versants caillouteux, ses reliques de terrasses qu’on imagine vertes et
cultivées dans un passé pas si lointain, sa forêt, ses pics, ses
troquets. En quête de vert, on trouvera bien d'autres verres dans une vallée oubliée.
L'apacheta gomera, le Teide en fond, toujours
Accident de chasse à la figue de barbarie : les épines, partout, s'incrustent
Mais le résultat est juteux
Pour la chasse aux mûres, toujours prévoir un copain grand
On chemine au taquet, on descend tant et plus, mes mollets
s’en souviennent. On tente le stop sans trop de succès, on se fait
coincer dans les nuages, on mate un match dans un bistrot perché, planqué dans la brume. Un seul client ce soir là, et une serveuse qui s'en fait pour nous. Le stop marche peu, mais le marin malheureux beaucoup mieux : une
voiture fait revient nous chercher après avoir vu la face deséspérée de
Guillaume tentant le tout pour le tout avec la technique qui a fait la
renommée de notre captain. On s'échappera finalement, non sans avoir pris cette culte photo souvenir.
Puis on a quitté La
Gomera, pour Tenerife, l’île juste en face qu’on observait de loin
depuis notre arrivée. Le mont Teide, en son sein (checks les pics, tu
comprendras), la fait ressembler à un volcan japonais.
Tenerife avec le mont Teide et son délicieux profil
Une traversée musclée au coeur d'un grain, c'est sûrement la Gomera qui nous retenait, on ne savait pas encore que c'était elle la plus belle. Une nuit à Tenerife, quelques autres à Gran Canaria, et nous voici ce soir à Lanzarote, dernière étape dans l'archipel...
Je ne te connais pas julie, mais je connais ta co..co...co...pauline .juste ce petit commentaire pour te dire que tu ecris merveilleusement bien et que c'est un vrai plaisir de te lire .merci pour cette belle sensibilite et ce sens du voyage !! annick
Je ne te connais pas julie, mais je connais ta co..co...co...pauline .juste ce petit commentaire pour te dire que tu ecris merveilleusement bien et que c'est un vrai plaisir de te lire .merci pour cette belle sensibilite et ce sens du voyage !!
RépondreSupprimerannick
:) Merci beaucoup pour les mots qui encouragent à en écrire d'autres.
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