vendredi 3 octobre 2014

Un détroit plus tard

Je vous écris du Maroc, côté Atlantique. On commence enfin la belle échappée.

Ca y est, on a traversé. Dans un ciel gris, noir, marron, des eaux sombres, puis subitement turquoise, puis bleu profond. Dans une brume baveuse et hostile. La côte escarpée, aride, donne envie de s’échapper. On la longe pour éviter le trop plein de trafic, la traque aux cargos, encore. Et les courants du détroit, même si les petits coefficient de marée adoucisse leur effet.






Oui, c'était si noir et brun, ce ciel. 
Puis, on est arrivés, une ville blanche au loin, quelques minarets qui s’élèvent, Le Maroc, por fin ! Un foutras de bateaux de pêche, et Abalone amarré à couple des quelques voiliers osant s’aventurer dans ce port pas recommandé car sans confort.
 


 
 Le port de pêche est notre QG, entre les chats faméliques qui hantent les abords du marché aux poissons, et ces chalutiers dont on ne sait si ils sont des épaves ou si ils prennent encore la mer

Du coup on est amarrés entre un ferry qui rouille (photo ci-dessous de notre vue d'en face) et un bateau pilote. Ca grince, ça bouge quand y’a du vent. Y’a ni eau, ni électricité, ni internet bien sur, mais on se perfectionne dans la recherche de solutions alternatives.
 
 
Et puis on s’aventure doucement dans la vieille ville où l'Aïd se prépare...
 
De nouvelles nouvelles vite, j'espère. 




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