Ca y est, on a traversé. Dans un ciel gris, noir, marron, des eaux sombres, puis subitement turquoise, puis bleu profond. Dans une brume baveuse et hostile. La côte escarpée, aride, donne envie de s’échapper. On la longe pour éviter le trop plein de trafic, la traque aux cargos, encore. Et les courants du détroit, même si les petits coefficient de marée adoucisse leur effet.
Oui, c'était si noir et brun, ce ciel.
Puis, on est arrivés, une ville blanche au loin, quelques minarets
qui s’élèvent, Le Maroc, por fin ! Un foutras de bateaux de pêche, et Abalone amarré à
couple des quelques voiliers osant s’aventurer dans ce port pas
recommandé car sans confort.
Le
port de pêche est notre QG, entre les chats faméliques qui hantent les
abords du marché aux poissons, et ces chalutiers dont on ne sait si ils
sont des épaves ou si ils prennent encore la mer
Du
coup on est amarrés entre un ferry qui rouille (photo ci-dessous de notre vue d'en face) et un bateau pilote. Ca
grince, ça bouge quand y’a du vent. Y’a ni eau, ni électricité, ni
internet bien sur, mais on se perfectionne dans la recherche de solutions
alternatives.
Et puis on s’aventure doucement dans la vieille ville où l'Aïd se prépare...
De nouvelles nouvelles vite, j'espère.
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