Après quelques jours déjà, je m'échappe de La Havane. Direction Viñales, à quelques heures à l'Ouest. Un petit village, une vallée sublime qui semble sortie d'une époqué oublié. Voire sortir le cou d'un diplodocus entre deux palmiers ne m'aurait même pas surprise.
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Réveil face aux mogotes, aux champs de tabac, à la terre rouge et à une casa de secar en construction |
Viñales est une sublime campagne et je réalise soudain que c'est la première fois depuis quatre mois que je suis loin de la mer. Je respire fort, je lève les yeux, Orion est là et les étoiles sont toujours aussi fascinante. Ca ira.
Alors pour oublier, j'ai marché dans des champs, remonté à cheval, fumé un cigare, pris des petits dej au milieu des poules, mangé divinement, regardé, pensé, écrit. C'était bien.
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Grand petit dej, encerclée de poules |
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Oh oui, les arbres |
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Monsieur roule son cigare |
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Tentative peu fructueuse de dégustage de puro |
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Tandis que ma camarade d'étape Rachelle, elle, a de suite la classe à la cubana |
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Le seïba, proche du baobab, est respecté des fervents de la santeria, et des supertitieux. Les esclaves déjà le tenait en admiration pour son apparence proche des baobabs des terres dont ils avaient été arrachés. On fait des offrancdes dans ses racines, on peut en faire trois fois le tour et lui demander d'exhaucer un souhait. Et on ne trouvera jamais quelqu'un pour en abattre un qui serait trop invasif... |
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