mardi 18 novembre 2014

"Petit pays, je l'aime beaucoup"

Aujourd'hui je vous offre la bande son de la lecture :



On est arrivés au petit matin sur le côtes de l'île de Sal. Je fantasmais le Cap Vert depuis longtemps, et je ne suis pas déçue. Ici je reconnais un peu les Antilles, Pauline elle y voit le Gabon. On trouve le petit peu qu'on connait, et plein d'autres choses aussi. On a mouillé à Palmeira, petit village de pêcheurs dont la moitié de la population semble être des enfants, qui sont les rois des rues. 

Abalone en mode BG, au soleil couchant d'Afrique


Biblioteca municipal

La brouette, indispensable pour transporter l'eau, sert aussi bien pour les copains


Fin d'aprem, les gosses sortent de l'école pour une séance de sport sur la plage

Forcément, d'autres gosses s'amusent aussi (oui je sais, Pauline saute TOUJOURS plus haut que moi)


Elle lisait, debout,  seule, au milieu des épaves de bateaux





Un dimanche matin tôt pour notre dernière sortie à terre avant d'appareiller pour une nouvelle île, on s'est posés près de l'église avec Pauline. Les portes grandes ouvertes permettaient aux chalands qui passent de profiter de la messe sans s'aventurer dans l'église bondée. Les enfants avaient bien leur carnet de chant de messe, mais préféraient tout de même la pêche à la crevette à l'omélie. On a retrouvé Loucas, notre péposé aux amarres de l'annexe depuis l'arrivée. Un petit bonhomme de 10 ans qui baragouine pas mal français, le fils du mécanicien des pêcheur, il connait tout le monde. A le croire, tous les gosses autour ou presque sont ses cousins. 

Loucas et son cousin Vicky
Pendant cette messe de dimanche, Loucas est devenu reporter. Avec ses gants de Pirate des Caraïbes ("les Caraibes, comme la où tu vas"), il prenait bien soin de mon appareil alors je lui ai confié. Voici donc le reportage de notre pote Loucas :



Derrière moi, l'église se remplit tranquillement, une demi heure après l'heure annoncée de la messe




Malgré tout ces sourires, on a quand même quitté Sal. On est à Boa Vista depuis deux jours, à Porto Sal Rei, voici la plage où on débarque et on se baigne en attendant l'annexe si on s'est fait déposés :



Et on repart cette aprem, pour une nouvelle île et de nouvelles aventures.

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