samedi 8 novembre 2014

El Hierro, paraiso del fin del mundo

Après trois semaines à collectionner les volcans, on quitte ce soir la petite dernière des Canaries, el Hierro, qui nous a retourné le cœur par tant de douceurs.

Valverde, la capitale


Cette une île nouvelle, elle a même repris sa croissance il y a trois ans, comme quoi tout n'est peut-être pas perdu pour moi. Une éruption sous marine a eu lieu en 2011 juste en face du petit port de La Restinga où on prend notre pied et notre palme depuis quelques jours (imagine un port ou tu te lèves et tu plonges dans une eau limpide peuplée de poissons joyeux). L'île pousse encore, ça promet encore d'autres merveilles. Ici c'est Mars et la Lune, l'automne et l'été aride, le désert et l'Irlande, et on n'a pas tout vu.
Je découvre que l'automne me manquait presque à vivre dans le soleil, les odeurs de terre, d'humus et de forêt prennent au coeur directement. Pour une heure, c'est pas mal, puis on rebondit dans l'été canarien.


Hierro la magique vit à un autre rythme : on travaille quand on veut, on sourit beaucoup beaucoup, on écoute les légendes et on cherche des alternatives pour l'énergie et l'agriculture.

Ici on s'aventure en stop parce que les quelques guaguas (oui ici on appelle les minibus comme à Cuba, comme ça on s'approche encore davantage de nos objectifs caribéens) font quatre passages quotidiens les bons jours. Alors on marche, on s'aventure, on suit les coulées de laves, les falaises, les pinèdes, les dunes de sable noir, et les rencontres. Par exemple, ce gars qui est pêcheur, mais pas plus de 14 jours par mois sinon on ne vit plus. Il a fait des études puis il s'est dit que c'était quand même bien plus rigolo de vivre de sa passion. Un homme fait en sourires.

Garoé, l'arbre saint qui recueille l'eau des nuages

Et puis ce génie de l'île, un dreadeux qu'on croise deux fois par jours, à tous les coins de l'île, comme si il nous suivait, sauf qu'il est devant. Je pense qu'il est un duende qui veille sur son caillou. On l'a croisé encore aujourd'hui en rentrant d'une balade/baignade au cœur de la nouvelle mer de lave. Il nous a montré des tubes volcaniques, souhaité une bonne mer et rappelé qu'on sera toujours les bienvenus sur son île du bout du monde. Je nous souhaite tous d'y retourner, on s'y sent si bien.


To be, or not to be in Hierro ? To be, definitly

 On quitte ce soir ce petit bout de paradis pour en chercher un autre. Direction le Cap Vert, l'île de Sal. On prévoit un bon vent au départ, on devrait y arriver dans une semaine. Je vous dis à très vite.
Las de siempre









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