vendredi 18 décembre 2015

Et l'alizé se brise aux Marquises


Arrivée matinale à Hiva Oa après 28 jours de mer
C'est par Les Marquises qu'on a débuté cette jolie aventure en territoires français du bout du monde. Les Marquises comme destination de bout de traversée c'était magique dès le départ. On savait des passions qui avaient amené Gauguin et Brel à y finir leur vie. 

Image'in au mouillage à Atuona, Hiva Oa


tombe de Brel
 C'est d'ailleurs chez eux qu'on a débarqué, sur l'île de Hiva Oa où tous deux sont enterrés dans un superbe petit cimetière qui soupoudré de fleurs de frangipanier à l'odeur enivrante et surplombant l'océan.




Jojo l'homme avec Jojo, l'avion (de Brel)


















Sauvages Marquises aux sourires si doux. On se salue dans la rue, on discute un peu et se voit offrir un ravitaillement de fruits du jardin, bien on ne peut plus précieux après un mois de mer.  

chez Jean Jo et Louise, primeurs aux grand coeur


Louise à la pêche aux mangues


retour à bord armés de vitamines
Joli butin


préparation des costumes pour le festival :tressage de pandanus
On loupera de peu le festival qui y a lieu tous les quatre ans, rassemblant des délégations d'artistes de tout le triangle polynésien (un territoire qui s'étend entre Hawaï au Nord, la Nouvelle Zélande à l'Ouest et Rapa Nui, l'île de Pâques; à l'Est). On se dira déjà qu'on reviendrait bien pour la prochaine édition.

Mais on assistera à des répétitions déjà bien incroyables de centaines d'habitants du village préparant leurs chorés sur le terrain de tennis qui a du changé de vocation il y a longtemps déjà.  Et à la préparation des costumes, qui ne seront complets qu'une fois ajoutées des filtres d'amour aux odeur entêtantes pour une séduction troublante. Après tout, ce festival a été créé pour offrir aux habitants des vallées perdues des rencontres plus variés et permettre au capital génétique davantage d'originalité qu'un rapprochement entre cousins...



Jo en tentative d'apprentissage du tressage


tressage pour les costumes
Toutes générations, messieurs en tatouages et lances, mesdames en tatouages et pareos, les hommes sortant des entrailles des cris qu'on assimileraient facilement à ceux des hakas maoris, les femmes plus dans l'aigu et le balancement des hanches.






On quittera à la voile le vert et le bleu dense des jolies Marquises, salués par une raie manta en plein vol, énorme, tant qu'on l'aurait bien prises pour une baleine.

routes escarpées vers Puamau, de l'autre côté de l'île

chêvres avec vue


au départ d(Hiva Oa, c'est reparti

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